Selon le référentiel d’évaluation de la HAS (2022), les ESMS doivent disposer d’un « plan de prévention et de gestion des risques de maltraitance et de violence au bénéfice des personnes accompagnées ».
Inspirée du kit créé par nos collègues de la SRA Qualirel Santé (Pays de Loire), elle s’appuie sur la rencontre régulière d’un groupe constitué de professionnels, d’usagers et/ou de proches, chargé d’identifier, dans l’accompagnement, ce qui peut présenter un risque de maltraitance ou de violence et proposer des réponses ad hoc.
➡️ Un nouveau type de ressource disponible pour vous accompagner dans votre démarche qualité : des fiches repères thématiques.
Les thématiques choisies correspondent aux critères les plus impactés dans les résultats Certification.
🆕 La 1ère thématique concerne l’engagement dans la dynamique qualité : des principes et des exemples pour accompagner la Gouvernance, les Équipes et les Usagers.
La promotion de la bientraitance, et donc la lutte contre la maltraitance, est une thématique au cœur du programme de travail du CCECQA. A partir d’un outil élaboré par QualiREL Santé, la SRA de la région Pays de la Loire, le CCECQA a déployé une campagne régionale en 2024, « Regards croisés sur la Bientraitance ». Celle-ci a permis une mesure croisée sur la perception de la bientraitance par les usagers, les professionnels et le management des établissements de santé (hors santé mentale), des EHPAD et des structures de soins à domicile de Nouvelle-Aquitaine, adhérents ou non du CCECQA.
Après plusieurs mois d’enquête, le rapport régional vient de paraître. Au total, 55 établissements se sont engagés, pour un total de 84 entités (principalement EHPAD, SMR et MCO). L’analyse des données a permis le calcul de plusieurs indicateurs (managériaux, perception de la bientraitance par les professionnels, expérience du patient/résident) dont les scores globaux obtenus sont les suivants :
Approche centrée sur les pratiques professionnels : 66%
Approche centrée sur le management et les organisations : 62%
Perception de la bientraitance par les professionnels – Respect : 81%
Perception de la bientraitance par les professionnels – Organisation : 61%
Perception de la bientraitance par les professionnels – Information : 73%
Expérience du patient/résident : 82%
On notera notamment les scores importants obtenus pour les indicateurs 3 (respect) et 6 (expérience du patient/résident).
L’ensemble des résultats est à retrouver dans le rapport régionalde la campagne.
Si vous n’avez pas participé à cette campagne, sachez que l’outil reste disponible sur la plateforme eFORAP et que le CCECQA propose régulièrement des ateliers sur la Bientraitance en EHPAD ou pour le secteur du Handicap.
Restitution régionale des résultats en webinaire dans le cadre du contrat CAQES et des commissions régionales OMEDIT : mise à disposition sur demande 👉 omedit@omedit-nag.fr
La DMS de nos patients est d’environ 2 jours en chirurgie et 12j en médecine.
Si le patient a l’un de ces traitements prescrits, dans la grande majorité des cas, cela aura été fait par un prescripteur extérieur à notre établissement. Et de fait, nous n’aurons pas l’information précise dans le dossier de la durée de prise de ces traitements.
Si nous décidions de participer à ces 2 EPP, comment serions-nous censés obtenir cette information et la renseigner dans le questionnaire ?
Réponse :
Cette question s’applique à la plupart des services de médecine aiguë (et même à tous types d’unités, au moment où ils reçoivent le patient).
Cela fait partie du travail d’optimisation médicamenteuse et de déprescription (et donc de l’amélioration de la pertinence des soins) que de savoir depuis combien de temps le patient reçoit le traitement.
Même si on n’a pas la date précise de début, on peut souvent savoir si cela fait plus de 8 semaines ou plus de 90 jours.
Se renseigner sur l’indication et la durée des traitements fait partie de la prise en charge (famille, médecin traitant, IDE, pharmacien….)
Pour la reco 4 effectivement, dans le cas de service de médecine aiguë, la réalisation de la bu / ecbu concerne plutôt le séjour hospitalier et non le domicile
Le plus souvent, le patient ou la patiente elle-même pourra dire si le traitement a été instauré il y a longtemps ou pas. En matière de benzo ou d’IPP, ça se compte en années!
Avez-vous eu connaissance des derniers textes sur le Conseil de la Vie Sociale (CVS) ? La HAS a publié en juin dernier une Fiche sur l’obligation de mise en place d’un CVS. Elle y donne des précisions règlementaires et des méthodologiques quant à la manière de coter les critères concernés lors de la visite d’évaluation.
En juin dernier, la Haute Autorité de Santé revient sur l’obligation de mettre en place -ou non- un CVS : quelles structures sont concernées ? Quelles sont les autres formes de participation des personnes accompagnées ? Ceci peut vous être utile si vous vous questionner sur la pertinence de mettre en place un CVS, sur les alternatives.
Dans la même fiche, est abordée la manière de coter les critères relatifs au CVS, lors de la visite d’évaluation. Ceci vous sera utile si vous préparez votre visite d’évaluation par un organisme extérieur. Et va dans le sens d’une harmonisation de la cotation entre évaluateurs.
Retrouvez l’ensemble de nos prochaines rencontres sur le calendrier ci-dessous. Formations, webinaires, ateliers; 4 grandes thématiques; secteurs sanitaire, médico-social et mixte… Toute notre offre en un coup d’oeil !
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